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6 Sep 2019

Enfiler sa combinaison… Tout un art !

La chaleur de l’été se dissipe peu à peu, mais votre envie de plonger en eau libre persiste. Pour la plupart d’entre nous, la pratique en milieu naturel ces prochaines semaines et prochains mois nécessitera plus que jamais d’enfiler une combinaison néoprène. Histoire de rester (un peu) au chaud. À condition toutefois de réussir à s’équiper correctement. Voici quelques astuces pour parvenir à dompter votre combi… parfois coriace.

 

La combinaison néoprène est en quelque sorte une seconde peau. Une fois enfilée, elle est tel un moule adapté à votre morphologie laissant peu de place aux espaces vides. Si c’est le cas, changez de taille ou de modèle ! En tout cas, dans de telles conditions, l’enjeu est alors de faire en sorte que cette étape ne soit pas déjà une première épreuve à elle seule avant même de vous être élancé pour la course.

 

Quelques astuces avant de démarrer

Pour faciliter la mise en place de votre combi, pensez tout d’abord à lubrifier les zones stratégiques, autrement dit celles où les frottements seront importants tels que les poignets, les genoux, les mollets, les épaules et le cou. Idéale pour limiter les irritations durant l’effort au niveau du cou, des aisselles ou de l’entrejambe, la vaseline sera un parfait allié lors de l’enfilage.

Autre allié de choix : le sac plastique. Peut-être vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains nageurs ou triathlètes emprisonnaient pieds et poings dans des sachets à légumes du supermarché avant une course. La raison est simple, et c’est l’une des astuces les plus précieuses que nous pourront vous donner : il permet de glisser en douceur dans les parties où le néoprène est le plus étroit. D’autant plus lorsque vous transpirez. Ceci étant dit, gants en coton et chaussettes font aussi très bien l’affaire.

Enfin, pour éviter les accrocs dans le néoprène, un matériau fragile qui n’aime pas les griffures, pensez à couper vos ongles et à retirer tous vos bijoux. Sinon, c’est l’entaille garantie !

 

On enfile le tout en douceur

Ne vous pressez pas au moment de la mise en tenue, vous risqueriez d’endommager votre matériel ou de mal le positionner. Au contraire, optez pour des mouvements doux et veillez à placer vos mains toujours à l’intérieur pour ajuster la combinaison. Cette partie est composée de tissu résistant qui supportera d’être agrippé et ne craindra pas vos ongles, au contraire de l’extérieur moins résistant et plus sujet aux entailles.

Aussi, en toute logique, commencez par enfiler le bas de la combinaison en prenant soin de l’ajuster au niveau du creux du genou et de l’entrejambe. Pour placer au mieux le néoprène, faites remonter les extrémités de 5 à 10 cm au-dessus des chevilles, de façon à ce qu’elles prennent l’air.

Remontez ensuite la combi au plus haut de la poitrine et placer les bras en ajustant comme vous l’aviez fait au niveau des chevilles, les extrémités au-dessus des poignets. Procéder de la sorte vous permettra de remonter suffisemment la combi pour in fine une plus grande flexibilité des épaules et largesse dans les mouvements. Une fois les bras enfilés, faites appel un ami pour tirer la fermeture et placer le cordon sous le scratch du cou. Cette manipulation qui, seul, demande un peu de dextérité, permettra d’éviter qu’un nageur agrippe par accident le cordon.

 

Vous êtes prêt(e) !

Une fois en tenue, faites quelques mouvements de crawl à sec afin que le néoprène se positionne (une fois dans l’eau, il sera plus compliqué d’ajuster une combinaison mal placée). Puis accroupissez-vous lentement. Si vous sentez une forte pression autour du cou et des épaules, votre combinaison est trop petite ou mal ajustée. Malgré le cintrage, vous devriez pouvoir respirer et tourner la tête de manière confortable. Enfin, mauvaise idée : n’enfilez pas une combinaison néoprène dans l’eau ou mouillée. A moins que nous n’aimiez les défis !

 

Et après ?

Une fois hors de l’eau, profitez d’être mouillé(e) pour ôter plus facilement votre combi. Prenez ensuite soin de votre matériel en le rinçant à l’eau douce et froide. Pensez également à le faire sécher naturellement sans l’exposer pour autant directement au soleil.

 

Vous voilà paré(e) pour votre prochaine session eau libre !