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7 Juin 2019

Michel, notre nageur coup de cœur de la semaine

Si pour beaucoup d’entre nous nager semble tout à fait normal et naturel, pendant de nombreuses années, cela ne l’a pas été pour Michel, resté très longtemps aquaphobe. Revenons cette semaine sur sa rencontre avec l’eau libre qui lui procure aujourd’hui un immense sentiment de liberté.

 

Le traumatisme remonte au primaire lorsqu’un camarade de classe se noie par hydrocution lors d’une sortie scolaire. Un événement tragique qui marquera notre nageur de la semaine. L’eau devient alors synonyme de danger et il n’y remettra pas les pieds avant d’avoir 37 ans.

En 2017,  Michel se lance d’abord dans la course à pied. Une manière de combattre mentalement et physiquement la maladie rare dont il est atteint, semblable à la Mucoviscidose : la Dyskinésie Ciliaire Primitive. Il s’endurcit face à cet ennemi invisible et se fixe alors un nouvel objectif : réaliser un triathlon. Un challenge symbolique pour témoigner de sa victoire sur sa phobie mais aussi sur sa maladie.

 

Du haut de ses 37 ans, Michel n’a donc pas le choix. Il doit vaincre sa peur et apprendre à nager. Grâce à l’association Archimède, il découvre peu à peu le bonheur d’être dans l’eau, trouve son rythme, son souffle et parvient enfin à apprivoiser cet élément qui l’a tant angoissé pendant des années. Quelques mois plus tard, il s’inscrit au Club Paris Aquatique pour y apprendre à nager.

Courant 2018, à force de persévérance, il termine son premier triathlon à Deauville. Franchir l’arrivée est pour lui, alors, un réel sentiment d’accomplissement. Une rencontre avec l’eau libre, un dépassement de soi qui auront transformé sa phobie de l’eau en véritable passion.

 

Le 16 juin prochain, c’est lors de l’Open Swim Stars Harmonie Mutuelle Paris qu’il re-goûtera au plaisir de l’eau libre. S’élancer sur l’épreuve du 1 km est « une occasion supplémentaire de pratiquer ce sport tout en nageant dans un superbe environnement ». Une participation qui montre que tout est possible : « Il ne faut jamais laisser nos phobies et nos peurs nous diriger, il faut les affronter. Franchir le pas est long et difficile mais quel immense sentiment de liberté et de fierté quand on y parvient ! »