Thomas, 27 ans, n’a de cesse de se fixer de nouveaux objectifs, toujours plus hauts, malgré les nombreuses blessures qui peuvent se dresser régulièrement sur sa route. Vélo, trail, triathlon, eau libre, il est devenu un sportif aguerri au fil de ses rencontres avec chacune de ces disciplines. Portrait d’un touche-à-tout hyperactif qui s’élancera à Lyon, le 1er septembre.

Il y a 6 ans, Thomas débarque à Grenoble, capitale des Alpes. Etudiant ingénieur, il découvre alors la ville, la montagne et l’esprit sportif qui y règne, et le charme opère immédiatement. Au point finalement d’y poser ses valises pour de bon.

Sportif de nature, les routes alpestres sont idéales pour lui qui pratique le cyclisme. Le profil accidenté et les grands espaces de cette région le pousseront à s’essayer au trail. Puis de fil en aiguille au triathlon. Il est alors poussé à l’eau. Et si au départ la natation ne l’enchante pas réellement, le néo-grenoblois réalise vite que ce sport n’est finalement pas qu’une corvée et qu’il lui procure de nombreux bienfaits. À tel point qu’il s’épanouit désormais dans l’eau et ne quitte plus les bassins.

En 2017, alors qu’il est fraîchement diplômé de son école d’ingénieur, Thomas enchaîne les blessures. Fracture de fatigue du péroné, double fracture de la clavicule… le sort s’acharne. Les opérations et les périodes de convalescence sont douloureuses. Un objectif permet toutefois à Thomas de garder le moral : réaliser son premier triathlon. Un vrai motif de guérison rapide et un challenge qu’il accomplit en à peine 4 mois après son passage sur la table d’opération. Une réussite qui le conduit en 2018 à se lancer sur un half Ironman : 1,9 km natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied. Objectif atteint puisque ce n’est pas un… mais deux épreuves de ce type qu’il réalise la même année.

L’adrénaline de ces défis accomplis le poussent à voir plus loin et à s’inscrire en 2019 à l’Ironman de Nice. Malheureusement avant même que l’année ne commence, Thomas se blesse à nouveau. Une mauvaise chute en décembre et un mois de plâtre suivi de trois mois de kiné. Mais il en fallait plus pour arrêter ce sportif. Gonflé à bloc et motivation intacte, il boucle l’épreuve niçoise, le 30 juin dernier, en 10:55:29. Pas mal !

Finalement, notre nageur coup de cœur estime qu’il a de la chance malgré ses blessures, et ne s’en plaint pas : « Jusqu’à présent, j’ai toujours eu de la chance dans mes guérisons. Contrairement à d’autres sportifs, j’ai la chance de pouvoir continuer à pratiquer les sports qui me passionnent ». Un soulagement pour Thomas qui ne pourrait désormais plus se passer de ces heures d’entraînement, de cette perpétuelle quête de challenge et envie de donner le meilleur de lui.

Le 1er septembre prochain, c’est un défi eau libre qui l’attend : nager 5,5 km dans le Rhône au cœur de Lyon. Inscrit alors qu’il avait encore le bras dans le plâtre, nous espérons retrouver Thomas au meilleur de sa forme la semaine prochaine ! Notre sportif souhaite d’ailleurs « bon courage à tous, spécialement à ceux qui tentent la course malgré leurs bobos ou séquelles physiques. On se retrouve tous au ravitaillement à l’arrivée ! » 

Le rendez-vous est pris ! Il ne vous reste plus qu’à plonger comme Thomas vers votre prochain défi Open Swim Stars.